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Ginza
Je n’aime pas Ginza.
Ce quartier du luxe n’est plus très chic, un peu comme les Champs-Elysées à Paris. C’est là cependant que je passerai mes deux dernières nuits, et réviserai un peu mon jugement. Il y a des endroits amusants dans le quartier.
Dans ce nouveau petit immeuble: Bally.
Dans ces masses de béton et de verre, un minuscule marché aux légumes.
Les petits métiers.
Le choc
Venir à Tōkyō depuis la Suisse est un sacré décalage, mais la distance et la différence culturelle font que l’on accepte assez facilement la confrontation de la mégalopole.
Par contre, en voyageant du Japon au Japon, le choc est énorme entre la ruralité tranquille d’Ibusuki et la foule trépidante de Tokyo.
J’arrive le soir à mon hôtel, le Claska, dans un quartier un peu excentré, Meguro. C’est l’heure où les bus vont dormir.
La réception m’indique un petit restaurant qui s’avère très sympathique. Les conversations se nouent autour du comptoir.
J’y retournerai deux jours plus tard.
Un immeuble étrange au milieu d’un quasi terrain vague. Pas d’enseigne. Ca s’appelle トクスエ (tokusue), 1-5-10 Chuocho Meguro Tokyo (東京都 目黒区 中央町 1-5-10 メグロ三角ビル 1F) et c’est ouvert tard (jusqu’à 2h) et le dimanche.
https://ja-jp.facebook.com/トクスエ-506738282720913/
Des petits plats préparés à la minute derrière le comptoir, de jolies bouteilles de saké.
水曜日3月29日にあさみと横浜の公園行きました。
Des villages dans la ville
Nicolas Bouvier dans sa Chronique japonaise évoque les villages dans la ville à Tokyo. On n’est jamais loin d’un endroit où l’intime est préservé, où le temps semble s’être arrêté. Prendre une rue de traverse, c’est souvent découvrir des endroits où la végétation semble à nouveau s’épanouir et la dimension humaine se retrouver.
Chō est un petit quartier; ki le bois ou l’arbre; et l’arbre ara est une sorte de mûrier; mais il n’y a plus de mûrier à Araki-chô.
Tournesols, bambous, glycines. Maisons penchées et vermoulues. Odeurs de sciure, de thé vert, de morue. À l’aube un peu partout le chant un peu ébouriffé des coqs. Une publicité omniprésente et hideuse mariée à la plus belle écriture du monde.
Araki-chô, c’est en somme un morceau de village oublié dans la ville, dont quatre maisons de geishas de première catégorie avaient autrefois fait la renommée. Elles ont brûlé comme presque tout le reste, ne laissant qu’une petite «école» où une poignée de jeunes femmes souffreteuses et tarabiscotées viennent, genoux fléchis sur leurs hautes socques de bois, apprendre à jouer du shamisen.
Lundi sans avoir dormi
On prend ses marques.
L’hôtel: a room with a view.
Ses magnifiques petits déjeuners. Rien de tel qu’une petite soupe miso et un maquereau grillé pour se mettre en route.
Retrouvailles avec le temple Sensō-ji, le tourisme de la spiritualité bouddhiste, en attendant de pouvoir prendre ma chambre à 14h.
En vrac:
Des calamars vivants dans l’aquarium d’un restaurant,
Un fugu (mortel poisson) sur les toits,
Un pandabus:
Un vieux parc d’attractions