Des villages dans la ville

Nicolas Bouvier dans sa Chronique japonaise évoque les villages dans la ville à Tokyo. On n’est jamais loin d’un endroit où l’intime est préservé, où le temps semble s’être arrêté. Prendre une rue de traverse, c’est souvent découvrir des endroits où la végétation semble à nouveau s’épanouir et la dimension humaine se retrouver.

Chō est un petit quartier; ki le bois ou l’arbre; et l’ar­bre ara est une sorte de mûrier; mais il n’y a plus de mûrier à Araki-chô.


Tournesols, bambous, glycines. Maisons penchées et vermoulues. Odeurs de sciure, de thé vert, de morue. À l’aube un peu partout le chant un peu ébouriffé des coqs. Une publicité omniprésente et hideuse mariée à la plus belle écriture du monde.
Araki-chô, c’est en somme un morceau de village oublié dans la ville, dont quatre maisons de geishas de première catégorie avaient autrefois fait la renommée. Elles ont brûlé comme presque tout le reste, ne laissant qu’une petite «école» où une poignée de jeunes femmes souffreteuses et tarabiscotées viennent, genoux fléchis sur leurs hautes socques de bois, apprendre à jouer du shamisen.

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Lundi sans avoir dormi

On prend ses marques.

L’hôtel: a room with a view.

  
Ses magnifiques petits déjeuners. Rien de tel qu’une petite soupe miso et un maquereau grillé pour se mettre en route.


Retrouvailles avec le temple Sensō-ji, le tourisme de la spiritualité bouddhiste, en attendant de pouvoir prendre ma chambre à 14h.


  
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Vraies et fausses geisha?


  

En vrac:

Des calamars vivants dans l’aquarium d’un restaurant,

Un fugu (mortel poisson) sur les toits,


Une boîte aux lettres kawaii

Un pandabus:

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Un vieux parc d’attractions


Swiss

Genève -Zurich : jamais fait un vol si court.

Avec un avion si gros!

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Le Boeing 777-300, un suppositoire dodu.

Déjà un air de Japon?

Zurich

Un cimetière d’avions.

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Comme un air de Japon (bis)

Un Japanese dandy.

 

L’arrivée à Tokyo

L’arrivée, je me prépare au choc!

Cela commence par le contrôle des passeports et ses employés dissimulés derrière un masque hygiénique. Prise des empreintes digitales après la longue queue dans la file des étrangers ( les guichets pour les Japonais sont depuis longtemps désertés).

Puis la douane.


Quel train pour gagner Tōkyō?

Départ

Demain le départ.

Les livres me rapprochent du Japon. Lesquels prendre?

J’ai terminé le livre de Philippe Pelletier, Les îles Gotô, voyage aux confins de la Japonésie. C’est amusant, parce que ces îles Gotô bordent Kyûshû, île où je vais passer quelques jours, tout au sud.

J’aime les petits guides de conversation (Parler le japonais en voyage) qui envisagent toujours le pire:

  • Ma valise n’est pas arrivée
  • J’ai raté ma correspondance
  • Je suis enceinte de … mois
  • Mon enfant a disparu (komodo ga inaku narimashita, 子供どいなくなりました)

 

A la Fondation Cartier à Paris, une exposition de Daido Moriyama.
Je m’interroge sur les photos à prendre. Comment un Japonais photographie le Japon et son quartier, Ikebukuro?

Une vidéo d’Arte